- D'Arcy Spider
- Renommée : 30
Fiche RPG
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D'Arcy Spider — Itsy bitsy spider went up the water spout..
Mar 27 Mar - 23:23
D'Arcy Spider
Itsy Bitsy
Une araignée s'est noyée
D'Arcy Spider, c'est ce qui est écrit sur son badge de métal, juste au dessus de "Chef de la section Action - Pray Industry". Regardez-la dans ses yeux sombres. Qu'y voyez-vous ? Rien. Elle se contient, et c'est pour cela que le nom d'Itsy Bitsy reste obscur mais connu de la presse de Gotham. C'est elle, celle qui étripe, égorge. On l'avait au début surnomée dans les journaux "Sweeney", en hommage au barbier de Londres, avant qu'elle ne signe elle-même ses crimes. Mais non, vous ne voyez que cette gamine de 23 ans, anorexique, incapable de se battre, et qui est pourtant garde du corps du directeur même de l'industrie. Elle vous sourit. Son visage encadré de ses longs cheveux noirs se fend, se casse, se brise. Et un souvenir mauvais, dominateur vous envahi. L'araignée est une éveillée.
Son but est de rayonner par sa renommée, son argent, son statut social - mais aussi se faire un nom via sa seconde identité, juste pour rire. Si on peut dire d'elle qu'elle est prudente, elle n'en reste pas moins une gosse gâtée, avare à en crever.
Son but est de rayonner par sa renommée, son argent, son statut social - mais aussi se faire un nom via sa seconde identité, juste pour rire. Si on peut dire d'elle qu'elle est prudente, elle n'en reste pas moins une gosse gâtée, avare à en crever.
And the itsy bitsy spider
Went up the spout again
« D’Arcy ? »
Ils allaient le buter. Ça se voyait sur leur tête. Ils riaient, ces cons. En costar ou non, ils restaient des bêtes. Et j’aimais ça. Ces hommes étaient gentils avec moi, alors pourquoi ce qu’ils feraient serait vu d’un œil critique ? Déjà, je voyais Thompson enlever sa veste. Lui, son truc, c’était les phalanges. Une à une, il les découpaient. Il me disait qu’il n’y avait rien de tel pour faire parler un gars, ouais, il disait ça avec un sourire en coin avant de rajouter que c’était moins drôle sur les flics qui avouaient tout, tout de suite. Le pauvre type qu’ils trainaient était un ancien client. Je le connaissais de vue, lui et ses bagues à n’en plus finir.
« Chérie, ou es-tu ? »
Il était toujours à fumer des cigares aussi gros que.. Enfin, papa m’a dit de pas répeter ces blagues grossières. C’est con, qu’il finisse comme ça, saucissonné, prêt à se faire couper en petit bout face à des gens hilares. Le mois dernier il était encore dans le bureau de mon père, un verre d’alcool à la main, avec son rire gras, un rire que je n’aime pas. Beaucoup de gens avec qui travaille mon père on ce genre de rire. Secouant leur carcasse de graisse pendant quelques secondes, juste le temps de ne pas les apprécier. Mon père lui, il a un rire clair, et beau. Discret surtout. Il sait s’éclipser pour donner le sentiment à une personne qu’elle maitrise la situation – avant qu’elle ne se fasse prendre pour être torturée et tuée.
« Trésor, ne reste pas là, tu vas faire des cauchemars. Va rejoindre ta mère d’accord ? »
Mon père me soulève comme un rien, m’éloignant de la porte entr’ouverte d’où j’observait la scène. D’un baiser sur le front, il me poussa doucement en direction du couloir alors même que j’entendais le déclic caractéristique de son pistolet. Il enlevait la sécurité, comme prêt à tirer. On le disait barge, mais tout le monde le respectait. Ou plutôt, devait le respecter. Dans le milieu comme ils disent, mieux vaut avoir le fou dans son camp. Je m’en souviens encore, des nombreuses exécutions qu’il a faites. Parfois, c’était en plein diner : un coup de feu, un homme tombant de sa chaise. Parfois même, c’était pour ‘tester si un de ses gars était résistant’ en plantant un couteau dans le dos du malchanceux. Ennemi ou non, c’était tout le temps des gens à son service qui faisaient les frais de ses sautes d’humeurs. Moi, je trouvais ça drôle. Je me souviens qu’à chaque fois ou il faisait ça, une personne allait en prison à sa place, et moi, le soir de l’emprisonnement, j’avais le droit à un gros gâteau.
J’ai jamais aimé l’école.
« Fais tourner Spid’ »
J’étais plutôt du genre à y aller pour voir mes amis et trainer autour. Au lycée surtout, ou les interdits tombaient. Même si mon père baignait dans ce genre de trafic, on devait tout le temps se démerder pour trouver quelque chose de convenable à fumer, ou à défaut, avaler. ‘Un dealer intelligent ne se drogue pas’ qu’il me disait le géniteur. Peu importait. Mes seules occupations étaient de zoner et de tuer ma mère. Au sens figuré bien sûr – même si plus tard, j’y arriverai. Je rentrais au petit jour pour venir me pointer en cours à demi-vivante. Ils savaient que je n’en avait rien à faire de tout ce savoir superflu, et ils me voyaient déjà faire la passe sur les trottoirs dégueu de Gotham, et je ne faisait rien pour les contredire. Pas mal de mecs me tournaient autour, couchaient avec moi, me parlaient.. J’aimais me sentir au centre de tout. C’était agréable, c’était bon, cette sensation de plénitude sans besoin de fumer quelque herbe.
« Merde. C’est quoi ce truc ? J’y vois plus rien ! »
Mais un jour, ça a ma tourné. Je sais pas vraiment ce qui s’est passé en moi. Peut-être que la madre avait raison, peut-être que tous ces trucs que j’ingurgitais et faisais n’étaient pas bon pour moi. Que. Je ne sais pas. Je ne le sais toujours pas. Tout ce dont je me souviens est que nous étions dans l’herbe. Une après-midi d’été, chaude, agréable. Une fille en face de moi aux cheveux teints en un rouge pétant, percée de percings, se mis à hurler. Elle secouait la tête, écarquillait les yeux, comme si elle cherchait un fantôme des yeux. Sauf qu’elle avait perdu la vue. Oh, ce n’était que temporaire car quelques secondes plus tard, je sentis le voile noir s’enlever de son esprit. Car c’était moi qui avait fait cette chose.
« J’y vais, ‘faut que j’aille foutre les jetons à ma mère. A plus »
Je le savais. Au fond de moi, je savais que j’avais quelque chose en plus. Ce n’était pas terrifiant, non, oh, c’était juste excitant. Imaginez, pour la fille d’un homme qui dirige des tueurs à quel point cela pet être profitable ? Fini, la fille mise à l’écart, fini, celle écartée des affaires à papa. Il me suffirait d’aveugler une personne, ou plusieurs pour tous, tous les tuer. Pan pan. T’es mort, sans la voir venir. T’agonise sans être capable de voir ton propre sang s’écouler au sol, comme un porc que l’on vient d’égorger. T’es plus qu’un cadavre en devenir. J’avais déjà un flingue à l’époque, enfin, un petit pistolet. Au cas ou on viendrait faire des représailles sur la fille du patron. Je savais pas vraiment m’en servir, mais à quoi bon lorsqu’on peut tirer à bout portant sans que la personne ne s’en rende compte ?
« Hey, maman, regarde ! »
Mais il fallait que je sois sûre de ça. Il fallait que ça marche sur tout le monde. J’ai sortit mon pistolet, tandis que ma mère commençait à cligner des yeux, affolée.
Pan pan.
Je suis vouée à de grandes choses.
« Chuuuuut.. »
Je posais mon index sur sa bouche tremblotante. Bien sûr, il était incapable de parler. Incapable de bouger aussi. Il restait là, à ma merci. Dans cette ruelle, nous étions seuls, mais tellement bien. Je lui tournais lentement autour, comme un prédateur le ferait avec sa proie blessée. Savourant le moment. Jouant avec la nourriture. Combien de temps cela faisait-il je n’avais goûté à ma proie, justement ? Hm, un bon moment. Mais celui-ci n’était pas assez bien fournit en muscle pour donner quelque chose de potable. Après tout, je n’étais pas bouchère mais une haute fonctionnaire à la Pray Indus’ – merci papa et ses relations. Tant pis. Du moment qu’une araignée apparaissait gravée sur le front du futur mort, j’étais satisfaite. On parlera d’Itsy Bitsy demain.
« Hey, tu veux savoir mon nom ? C’est Spider. Comme la bestiole. Et tu veux que je te dise pour- »
Merde, il se met à courir. J’ai perdu le fil de ma concentration. Dur à garder lorsque l’on veut s’amuser. Mais il n’est pas rapide, avec une bale dans le genoux. Aha. C’en est même drôle. Je ris, discrètement, mais je ris avant de le rattraper en quelques enjambées, de le pousser sur le bitume. Et de lui coller mon talon sur sa gorge. Non. Je le fais plutôt glisser jusqu’à son entre-jambe. Au moins, il ne peut toujours pas parler. C’est ça que mon père a vu en moi, ce pouvoir, ces choses que je pouvais faire. Il a même rit lui aussi, en voyant ma mère morte. Enfin, après que je lui ai expliqué ce que je pouvais faire. Il n’est pas assez fou pour rire de sa femme morte.
« Soit tu perds tes attribus mon beau, soit t’écoutes ma jolie petite histoire. Quoi ? Tu veux pas écouter mon histoire ? Tu dois aller quelque part ? Tu as un rendez-vous ? »
Il secoua négativement la tête, et j’écrasai mon talon au sol. Pourquoi suivre une logique quelconque alors que la fin sera la même ? Il finira dans ce même caniveau, mort, inspecté, cousu et décousu par la police. L’homme ouvrait la bouche en un hurlement muet. Non, il ne voulait pas m’entendre. Il ne le voulait pas.
Il ne le voulait pas.
Un tic m’agitait la lèvre lorsque j’étais énervée et que j’avais besoin de quelque chose. N’importe quoi faisait l’affaire. Généralement, c’était ces pilules, soigneusement rangées dans mon sac à main. Avec le temps, j’avais oublié ce que c’était réellement, et à la lumière douteuse du réverbère je relis l’étiquette. Un coupe-faim. Voilà. J’étais accro aux coupes faim. C’était stupide. Une envie irrésistible de rire me pris à la gorge, au même moment ou cet idiot repris usage de la parole et beugla comme un porc. Plusieurs coups de talons au niveau du cœur le firent taire.
« Encore du gâchi »
Je n’ai finalement pas pu lui raconter mon histoire. Sortant un canif de ma poche, je m’accroupis pour lui dessiner une jolie araignée sur le front, lentement. L’histoire était toute bête, en plus. Mon père avait un tatouage d’araignée, un magnifique, sur l’omoplate droit. Quand ses affaires commençaient à bien marcher, il décida de changer son nom – Cortez – pour quelque chose de plus anglais. De moins repérable. Spider. Je me relevais. Pas mal. Peut-être que je devrai le faire un peu plus profondément dans la chair la prochaine fois. Pour que mon père soit fier de moi. Qu’il tienne sa fille si mince entre ses bras, et qu’il me chante encore une fois ‘Itsy Bitsy’.
Car je suis son héroïne. Destinée à de grandes choses.
Moi, l'écran, mon chat.
Oui, bon, et après ?
- Bruce Wayne / Batman
- Renommée : 662
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Re: D'Arcy Spider — Itsy bitsy spider went up the water spout..
Mer 28 Mar - 10:29
Du vraiment bon boulot !
Tu as pris un peu à contre-pied le modèle d'une belle manière, et j'apprécie vraiment l'initiative. Le texte est qualitatif, la mise en page parfaite.
Jack à de la chance de t'avoir sous son aile, mais tu es bien malheureuse d'être tombée à Gotham City ! Nyahahahaha *rire sardonique*
Au cas où, voici une version un peu plus utilisable du player en tête de ta présentation :
Autrement, saurais-tu me dire quel joueur t'as mené ici ?
Tu es bien évidemment validée sans le moindre soucis.
Tu as pris un peu à contre-pied le modèle d'une belle manière, et j'apprécie vraiment l'initiative. Le texte est qualitatif, la mise en page parfaite.
Jack à de la chance de t'avoir sous son aile, mais tu es bien malheureuse d'être tombée à Gotham City ! Nyahahahaha *rire sardonique*
Au cas où, voici une version un peu plus utilisable du player en tête de ta présentation :
- Code:
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Autrement, saurais-tu me dire quel joueur t'as mené ici ?
Tu es bien évidemment validée sans le moindre soucis.
Humaine Eveillée
Rang Expert
9XP de départ
+5 en Renommée Bonus
+2XP pour avoir débloqué le Défi > Entrée en grande pompe
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+5 en Renommée Bonus
+2XP pour avoir débloqué le Défi > Entrée en grande pompe
- D'Arcy Spider
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Re: D'Arcy Spider — Itsy bitsy spider went up the water spout..
Mer 28 Mar - 13:34
Merci beaucoup ! (également pour le petit lecteur~ je le cherchais un peu partout sans vraiment le trou.. ouais, bref).
Le joueur qui m'y a amené était le Joker et même s'il y est plus, le forum m'a séduit, bien que d'habitude je ne m'inscrit pas lorsqu'un forum est aussi "plein" que ça.
Le joueur qui m'y a amené était le Joker et même s'il y est plus, le forum m'a séduit, bien que d'habitude je ne m'inscrit pas lorsqu'un forum est aussi "plein" que ça.
- Bruce Wayne / Batman
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Re: D'Arcy Spider — Itsy bitsy spider went up the water spout..
Mer 28 Mar - 14:33
Hahaha c'est la première fois qu'on me dit que le forum est plein ! Amuse toi bien parmi nous. Je reste à ta dispo si tu as des questions, bien sûr
Edit : aufait, tu ne peux pas être destructeur : ils n'ont aucun sens des règles et tu en auras forcément (étant soumise à un patron). Il te faut plutôt te diriger vers Dominateur si tu veux être attachée à des lois (même si ce sont celles d'un autre vilain, ou si ce sont des lois que tu imposes toi même). Destructeur = Doomsday et compagnie.
Edit : aufait, tu ne peux pas être destructeur : ils n'ont aucun sens des règles et tu en auras forcément (étant soumise à un patron). Il te faut plutôt te diriger vers Dominateur si tu veux être attachée à des lois (même si ce sont celles d'un autre vilain, ou si ce sont des lois que tu imposes toi même). Destructeur = Doomsday et compagnie.
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