[Rang 1] Incendie à Central City
2 participants
- Diana Prince
- Renommée : 100
Fiche RPG
Santé:
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Endurance:
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[Rang 1] Incendie à Central City
Mer 12 Oct - 18:31
Incendie à Central City
"Héros,
Un incendie c'est déclaré dans le quartier ouest de Central City, nous avons fait de notre mieux pour être sur les lieux le plus rapidement possible, seulement, le feu c'est beaucoup trop propagé et il reste énormément de civils à l'intérieur nous avons besoin de votre aide..."
Objectif : Sauvetage : Sortir tous les civils du bâtiment enflammé en évitant un maximum les pertes.
Niveau minimum : 0
Nombre de joueurs minimum : 1
Mandataire : Mr.Stevens
Pompier de Central City.
Spécial : +5 de renommée par civil sauvé.
Lieu : Central City
- Diana Prince
- Renommée : 100
Fiche RPG
Santé:
(0/0)
Endurance:
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Re: [Rang 1] Incendie à Central City
Jeu 13 Oct - 1:18
Mrs. America | Incendie à Central City Mission de Rang 1 PARTIE 1
Qu’est-ce qu’une journée tranquille? Une notion un peu vague, insaisissable, quasi inexistante. Après tout, il ne se passe pas une journée sans anicroches, sans vilains ou victimes, sans cris et fracas, sans un peu de sueur froide et de sang versé. Parfois, c’est illusion. L’illusion de paix et de sérénité, de tranquillité et de bonheur. C’est, tout compte fait, presque un concept de balance. Il n’existe pas de moments tranquilles, si de l’autre côté il n’y a aucun moment mouvementé, à la limite du drame.
Mais aller, pour nous faire plaisir, disons le : c’était une journée tranquille. Mais peut-être simplement parce qu’elle ne faisait que commencer. Le fait qu’il n’était dépasser minuit que de quelques minutes n’y était pour rien, bien entendu. …Oh, d’accord, chut, ce n’est qu’un détail. Disons, alors, que c’était une nuit tranquille précédant une journée tranquille.
Le silence suivit ses paroles venant de la rue. Tout n’était que silence dans ce coin tranquille. En tout cas, il l’était pour l’instant. Les choses, dans ce monde, avaient tendance à changer radicalement d’un instant à l’autre. D’un endroit à l’autre, même. Du haut d'un petit immeuble, appuyée sur le rebord surélevé, Wonder Woman ferma les yeux. Il y eut un bruit fin qu’elle ne put identifier, puis un rire féminin, un bruit de course et le tout se fit plus lointain, s’éloigna. Et elle-même s’éloigna sans s’en rendre vraiment compte, entraîner par le vent qui lui provenait depuis peu.
Une voix à ces côtés brisa ce silence, comme s’il était gêné de perdre le fil, comme s’il la sentait s’éloigné et sentait aussi, par la même occasion, la fin de la soirée arrivée.
Cette soirée libre, elle n’avait pas su quoi en faire. Elle était sortit, avait décidé de prendre l’air, et avait croisé ce charmant jeune homme qui l’avait abordé. Elle le connaissait pour avoir déjà eu à faire avec lui. Il avait insisté, avec humour d’abord, puis cela en était devenu touchant. Il avait presque toutes les qualités. "Détend toi, tu ne sais pas te relaxer, prendre du bon temps…" C’était ce qu’on lui avait dit. Et elle avait répliqué que Batman non plus. Mais, au final, la conclusion en était arrivée au fait que Batman était irrécupérable, soit très coincé.
De nouveau, le vent. Il y avait cependant autre chose dans l’air, quelque chose qu’elle n’arrivait pas à voir d’où elle se trouvait, une odeur qui planait dans l’air, légère comme venant de loin. Mais c’était si persistant.
Un bruit résonna dans l’air, celui d'une sirène d'urgence, alarmante. Diana regarda en direction du sol, la sirène se rapprochait, se faisant plus distincte, et déjà deux camions de pompier passaient en coup de vent, filant à vive allure en s’engageant dans une autre rue. Le front de la princesse se barra d’inquiétude, ce que remarqua l’homme.
Mais aller, pour nous faire plaisir, disons le : c’était une journée tranquille. Mais peut-être simplement parce qu’elle ne faisait que commencer. Le fait qu’il n’était dépasser minuit que de quelques minutes n’y était pour rien, bien entendu. …Oh, d’accord, chut, ce n’est qu’un détail. Disons, alors, que c’était une nuit tranquille précédant une journée tranquille.
- Donne moi la main.
- … Arrête ton cirque, je n’ai pas les bons souliers, tu le sais !
- Pas les bons souliers, pas les bonnes culottes, pas le bon moment…
- … Arrête ton cirque, je n’ai pas les bons souliers, tu le sais !
- Pas les bons souliers, pas les bonnes culottes, pas le bon moment…
Le silence suivit ses paroles venant de la rue. Tout n’était que silence dans ce coin tranquille. En tout cas, il l’était pour l’instant. Les choses, dans ce monde, avaient tendance à changer radicalement d’un instant à l’autre. D’un endroit à l’autre, même. Du haut d'un petit immeuble, appuyée sur le rebord surélevé, Wonder Woman ferma les yeux. Il y eut un bruit fin qu’elle ne put identifier, puis un rire féminin, un bruit de course et le tout se fit plus lointain, s’éloigna. Et elle-même s’éloigna sans s’en rendre vraiment compte, entraîner par le vent qui lui provenait depuis peu.
Une voix à ces côtés brisa ce silence, comme s’il était gêné de perdre le fil, comme s’il la sentait s’éloigné et sentait aussi, par la même occasion, la fin de la soirée arrivée.
- Pile ou face.
- Quel est ce nouveau jeu ? Mais il y avait un sourire au coin de ses lèvres.
- Pile ou face, réitéra le jeune homme à ses côtés.
- Pile, céda de bon cœur Diana, curieuse de connaître où cette réponse allait la mener, et ce que l’homme rencontré plus tôt avait en tête.
- Quel est ce nouveau jeu ? Mais il y avait un sourire au coin de ses lèvres.
- Pile ou face, réitéra le jeune homme à ses côtés.
- Pile, céda de bon cœur Diana, curieuse de connaître où cette réponse allait la mener, et ce que l’homme rencontré plus tôt avait en tête.
Cette soirée libre, elle n’avait pas su quoi en faire. Elle était sortit, avait décidé de prendre l’air, et avait croisé ce charmant jeune homme qui l’avait abordé. Elle le connaissait pour avoir déjà eu à faire avec lui. Il avait insisté, avec humour d’abord, puis cela en était devenu touchant. Il avait presque toutes les qualités. "Détend toi, tu ne sais pas te relaxer, prendre du bon temps…" C’était ce qu’on lui avait dit. Et elle avait répliqué que Batman non plus. Mais, au final, la conclusion en était arrivée au fait que Batman était irrécupérable, soit très coincé.
De nouveau, le vent. Il y avait cependant autre chose dans l’air, quelque chose qu’elle n’arrivait pas à voir d’où elle se trouvait, une odeur qui planait dans l’air, légère comme venant de loin. Mais c’était si persistant.
- Pile ? Et il semblait y avoir un doute dans sa voix.
- Face, alors ? Elle avait encore ce charmant sourire qui ne la quittait pas.
- Face ? Tu es sûre de ton coup ? Toujours ce doute dans la voix, mais un doute qui semblait factice. Diana partit alors d’un rire franc. Décidément…
- Eh bien, je ne suis sûr de rien. C’est là toute la beauté de la chose. Alors, vas-tu te décider à me dire ce qui… Mais il l’interrompit :
- Ah mais ce ne serait plus drôle si je te disais tout !
- Très bien alors, lui concéda t-elle, et elle lui donna un sourire espiègle : Ne me dis rien, je finirai bien par t’extirper cette information.
- Face, alors ? Elle avait encore ce charmant sourire qui ne la quittait pas.
- Face ? Tu es sûre de ton coup ? Toujours ce doute dans la voix, mais un doute qui semblait factice. Diana partit alors d’un rire franc. Décidément…
- Eh bien, je ne suis sûr de rien. C’est là toute la beauté de la chose. Alors, vas-tu te décider à me dire ce qui… Mais il l’interrompit :
- Ah mais ce ne serait plus drôle si je te disais tout !
- Très bien alors, lui concéda t-elle, et elle lui donna un sourire espiègle : Ne me dis rien, je finirai bien par t’extirper cette information.
Un bruit résonna dans l’air, celui d'une sirène d'urgence, alarmante. Diana regarda en direction du sol, la sirène se rapprochait, se faisant plus distincte, et déjà deux camions de pompier passaient en coup de vent, filant à vive allure en s’engageant dans une autre rue. Le front de la princesse se barra d’inquiétude, ce que remarqua l’homme.
- La troisième face de la médaille ? demanda t-il, pressentant la suite.
- Toujours.
- Toujours.
- Diana Prince
- Renommée : 100
Fiche RPG
Santé:
(0/0)
Endurance:
(0/0)
Re: [Rang 1] Incendie à Central City
Jeu 13 Oct - 1:19
Mrs. America | Incendie à Central City Mission de Rang 1 PARTIE 2
- Mon enfant, sauvé le… Sauvé mon fils !
À travers les fortes paroles des pompiers et les cris, le bruit du feu rugissant et celui des jets d’eau, Wonder Woman entendit la supplique. Elle n’avait eu le temps que d’atterrir vêtu de son uniforme emblématique devant le braiser où s’activaient les sapeurs. Une femme, à l’instant même où elle avait posé les pieds au sol, s’était jetée sur elle, incontrôlable, tremblotante, presque incompréhensible dans ses sanglots. Ce que les hauts immeubles lui avaient caché ce révélait maintenant à elle comme un feu hors de contrôle.
- Je vous en prie !
Diana tourna un regard alarmé vers l’immeuble, et s’envola. Les minutes étaient comptées, elle le sentait cruellement. Après avoir volé en mode stationnaire devant l’immeuble de plusieurs étages, la jeune femme s’élança en piquer, les bras devant, en direction d’une fenêtre au centre du building. Un mouvement à cette fenêtre avait attiré son attention. Elle perça au travers, faisant voler en éclat le carreau. Il y avait de la fumée, qui l’empêchait de bien distinguer tous les détails de la pièce et lui piquait la gorge. Une forme au mur opposé se redressa, une femme effrayée. Wonder Woman s’approcha rapidement d’elle, et la rassura :
- Je vais vous sortir d’ici, n’ayez crainte !
La femme recula néanmoins jusqu’au mur ou elle se cogna, toussa et secoua les mains. Elle parla, cria plutôt, mais dû s’y reprendre à deux fois avant que Diana ne la comprenne, tant le feu et le bois qui se consumait et craquait faisait du bruit. Le feu qui rugissait, la métaphore était bonne. Car d’ici elle l’entendait. Mais c’est qu’il était un peu partout. Dans cet endroit fait principalement de bois, il y trouvait son festin.
- Mon mari ! Il est coincé, aider moi !
Et elle s’élança, sans lui demander son avis, sans que Diana ne puisse l’en empêcher. L’héroïne s’élança à sa suite pour atterrir dans le salon en proie aux flammes. Effectivement, son mari y était, derrière un rideau de feu qu’il n’avait pas eu le courage de franchir. On ne pouvait pas le blâmer. Le feu lui lécha les pieds, lorsqu’elle retraversa la pièce en la survolant avec le dit mari dans les bras pour rejoindre la femme. Femme qu’elle attrapa au passage pour revenir sur ses pas et retraverser la fenêtre en sens inverse. Lorsqu’elle atterrit dans la rue et les déposa devant l’ambulance de service et qu’elle se retourna vers l’immeuble elle eut la net impression que le feu avait gagné en intensité, comme pour lui rappeler qu’elle ne devait pas perdre son temps à dialoguer avec toutes les bonnes femmes en panique.
- Il reste des gens au troisième ! entendit-elle de la bouche des sapeurs.
Elle prit son envol, à nouveau, déterminer à en sauver le plus possible. Mais elle n’était pas flash, et que n’aurait-elle pas donner pour l’avoir à ses côtés. Et elle n’était pas non plus Superman, qui aurait pu arrêter le feu en un claquement de doigts (ou enfin, presque). Mais elle était là, et non eux, et en tant que femme, guerrière, super humaine, elle allait foncé et faire ce qui était en son pouvoir. Heureusement, cet immeuble n’était collé sur aucun autre, de sorte que le feu ne pouvait pas réellement se propager plus loin.
Lorsque Wonder Woman arriva au troisième étage par une entrée de sa propre création, elle ne vit d’abord aucune âme qui vive. Le feu, sans aucun doute, partait de cet étage, à moins que ce ne fut celui d’en dessous. Diana appela, ne reçut pas de réponse. Se déplaça, vit du feu. Appela à nouveau, entendit tousser – et à vrai dire la fumée était assez désagréable, ne permettant pas les gros discours tant il devenait agressant. Elle continua à se mouvoir, puis son pied passa au travers d’une planche. Après une seconde d’arrêt, elle l’extirpa de là sans problème, mais comprit que la structure était fragile.
- Ici, au secours !
Une voix un peu étouffée, forcée comme s’il s’agissait des dernières force, de l’ultime supplique. Et elle trouva, sous des planches de bois peu à peu en train de se consumer, un homme dans la trentaine, prit au piège. Elle s’avança alors, recula devant un jet de flamme, puis le contourna et sortit facilement des décombres l’homme en déplaçant les débris qui l’immobilisaient. Il ne fallut pas longtemps, beaucoup moins qu’une personne normale aurait prit de temps pour soulever et tasser tout ça. Mais quand même, on ne devient pas Wonder Woman sans Wonder Force. Le bruit du feu, toujours. Le bruit du bois, immanquablement, qui brûlait, se brisait. …Se brisait ? Diana releva à temps la tête pour voir une poutre du plafond céder au dessus d’eux. À temps, juste à temps pour ne pas en être percutée sans savoir ce qui c’était passé. Trop tard pour bouger ou réellement penser. Mais de toute manière, elle n’avait pas réellement à craindre d’un grand, énorme, morceau de bois. Elle l’intercepta donc, plia des genoux sous l’impact et le poids. Une pluie de brins de bois enflammés tomba et s’éparpilla autour d’elle sans causer de grands dégâts. Lorsque l’homme eut finalement bougé, pauvre petit humain secoué qu’il était, Diana pu déposer le pilier. Le lâcher tout simplement ou le lancer ailleurs aurait été une très mauvaise idée. La structure du bâtiment était assez affectée sans en rajouter.
Il bougea rapidement, trop peut-être, avec des gestes engourdis et incertains, titubant presque sous le poids combinés de son immobilisation forcé et douloureuse, et de la fumée. Et sous son poids céda le sol, là où, s’il aurait fait attention, il aurait pu remarquer une faille. Ce fut la chute libre. Diana, qui à ce moment venait de déposer le pilier, s’élança au vol à sa suite pour l’attraper. Les flammes montèrent brusquement dans le trou, comme attirer par ce dernier, ou par l’apport d’oxygène qu’il amenait avec lui. Et Diana s’engouffra et disparut dans les flammes, entre les planches calcinées de cet immeuble.