Prisonnier du passé

Il pleuvait cette soirée là. Les lumières de Las Vegas étaient aussi brillantes qu’à leur habitude. La vie grouillait autant la nuit à Las Vegas que des fourmis dans leur fourmilière. Plusieurs tentaient leurs chances dans des casinos, et la plupart d’entre eux en ressortaient fauchés. Des spectacles des plus éblouissants étaient présentés toute la soirée. Il n’y a que la nuit qu’on pouvait vraiment vivre Las Vegas. Chaque endroit vente ses trucs, espérant attirer le plus de clients possibles. Chacune de ces choses étaient des plus étranges à mes yeux reptiliens. Le meilleur exemple est ce quartier qu’on appelle le Strip. Les meilleurs hôtels-casinos y étaient, tous des cinq étoiles. Qu’est-ce ça signifie à mes yeux ce système de notation par étoile? Rien du tout. Je me satisfais totalement des chiffres, et un système basé sur des étoiles me semble ridicule. Cette ville, c’est pas pour moi. Cette vie, c’est pas pour moi. J’aurais dû mourir là-bas. Mais non, il a fallu qu’un enfoiré de magicien m’amène dans ce futur. Toutes ces choses, dîtes «modernes», j’y comprends que dalle. Je sais même pas ce que c’est qu’une seringue! J’ai juste entendu des types prononcer ce mot, disant qu’ils en voulaient plus. Je n’aurais jamais dû quitter cette cité qu’ils nomment «New York». Là-bas, au moins, il y avait des gens prêt à m’aider. En particulier ce Docteur Strange, qui m’a enlevé à mon époque. À Catherine… C’est lui qui m’a tout expliqué, sur la raison de ma venue, sur le lieu où j’étais. Je me rappellerai de ce jour toute ma foutu vie.

Je me sentis comme engourdit et endormi pendant un long moment. Je ne faisais que rêver à un étrange moment passé avec une fille dans un jardin. Quand je la regardais, j’avais l’impression de la connaître. Ces longs cheveux blonds qui flottaient dans le vent, ses yeux noisette qui me faisaient rêver, son sourire qui m’emplissait de chaleur. Je la voyais, insouciante, cueillir des fleurs dans le jardin arrière de sa cours. Plusieurs dirait que cette insouciance est un défaut. Moi, je la vois comme une grande qualité. Puis, elle me tendit une fleur et sourit. Je revivais ce moment encore et encore. Puis le monde paradisiaque que je vivais se brisa en éclat. J’ouvris enfin les yeux. Il me fallu un temps pour me réhabituer à la lumière du soleil. Où enfin, c’était du soleil que je pensais qu’elle provenait. Au lieu de ça, une étrange chose en verre accrochée au plafond l’émettait. Ça m’a fait penser à une bougie, mais en bien plus puissant. Un type étrange se tenait devant moi. Il portait une grande cape rouge, et une chemise bleue. Je pouvais voir un peu de cheveux gris sur son crâne. Une chose était certaine, c’était un magicien. Je pouvais sentir son immense pouvoir.

-Bonjours Armand, me dit-il. Vous rappelez vous de votre nom, n’est-ce pas?
J’avais beau avoir la mémoire ailleurs, je n’en étais pas un imbécile pour autant. Je me rendis compte que mon nom était Armand quand il m’appela ainsi. Je fis signe que oui de ma tête. Il eut un sourire.
-Bien. Je crois que l’on devrait commencer les présentations. Je suis le Docteur Strange, celui qui vous a amené ici.
-Et d’où je viens? Demandais-je.
-Vous venez du moyen âge féodal. Je vous en aie ramené pour une bonne raison. Resté calme, dit-il en voyant mon visage affolé.

Il y avait de quoi être affolé. Des images défilaient dans ma tête à toute vitesse. Un lézard volant, une croix, les murs d’une cité, une bataille, des morts…Puis, elle apparut. Celle à qui j’avais rêvé durant mon sommeil. Mais je ne la vue pas joyeuse comme d’habitude, mais affolée et inquiète. Le Moyen Âge féodal? Qu’est-ce que c’était que cela? Combien de temps j’avais passé endormi? Qui étais-je avant? Je me levai d’un bond.

-Pourquoi j’ai dormi, hein!
-Je vous ai maintenu en sommeil profond grâce à mes pouvoirs magiques. Nous avons dû passer plusieurs tests pour constater votre état de santé.
- Qui c’est, «nous»?
-Vous comprendrez en temps et lieu. La vie renferme des tonnes de mystères.
Je sentais que ma journée allait être merdique.

Je me tenais dans les ruelles sombres de Las Vegas. C’est déjà bizarre de trouver des endroits sombres dans une ville aussi lumineuse que celle-ci. Je marchais d’un pas lent et dirigé. Sous mon imperméable, je portais ma cotte de maille. Les gens d’aujourd’hui on beau tout dire, une côte de maille restera toujours une excellente protection. Je ne pus pas m’empêcher bien longtemps de saisir ma hache de guerre. Cette arme m’avait tellement servi lors de la Croisade. On l’appelle maintenant la 1ère Croisade. C’est drôle, on avait pourtant gagné, alors pourquoi en faire deux autres? Ce genre de choses me semblait trop compliqué pour le moment. Maintenant, j’étais seul. Plus de soldats, plus de serviteurs, mais encore plus que tout, plus de Catherine. Cette princesse française m’a sauvé la vie plus d’une fois. Et puis, je l’aimais follement… Mais elle n’est plus. Cette pensée me fit arrêter. La douleur combinée à la colère qu’on m’ait enlevé à elle me fit grimacer de fureur. Je tombai à genoux et criai de toute ma haine envers ce monde injuste.

J’arrêtai subitement de crier de colère. Il y avait des pas qui approchaient. Grâce à mes sens surdéveloppés, je pouvais entendre leur pas dans cette ruelle et compté leur nombre. Il y avait deux…non trois types, d’un un qui arrivait à l’opposé des deux autres pour me barrer la route. Je me levai pour les regarder. Deux types me faisaient face. Le premier portait une veste noire et avait un début de barbe. Dans sa main, il tenait un couteau, même s’il semblait évident qu’il n’avait pas grand talent pour le manier. L’autre était plus grand que les deux autres et avait une barre de fer dans les mains. Il était assez musclé, pour un humain normal bien sûr, et portait une casquette. À mon avis, il allait être le plus redoutable des trois, car sa posture et sa manière de tenir la barre de fer était assez bonne. Je risquai un coup d’œil vers l’arrière. Le type qui me barrait la route était un peu mieux habillé que les deux autres. Dans sa main, il tenait une de ces armes moderne qu’on appelait «pistolet». D’après ce que j’avais compris, c’est comme une arbalète mais en plus moderne. Celui au pistolet s’avança, il devait être le chef, et dit :

-Tien tien. Mais qu’est-ce qu’on a là? Un type qui se croit à l’Halloween?

Un sourire se forma dans mes traits reptiliens. Il ne semblait pas prendre mon apparence au sérieux. De plus, il ne semblait pas faire attention à la hache que je tenais en main. Je me retournai pour faire face au chef. Il semblait trouvé amusant que je sois assez courageux pour lui parler en face. Je tenais fermement ma hache de ma main écailleuse. Je le regardai droit dans les yeux. C’est là que je vis sa confiance en lui baisser. Mais il ne le montra pas. Je crois qu’il commençait à comprendre que je n’étais pas un simple humain.

-Allez, dit-il d’une voix tremblante, donne nous tous ce que tu as, où tu en subiras les conséquences.
-Vous avez une chance de déguerpir, ne la gaspillée pas de votre orgueilé
-Tu veux te la jouer, hein?
-Je t’aurai prévenu…

Puis, je pris ma hache de mes deux mains et l’enfonçai dans son épaule.


Actions

Spoiler:

[Ouais, je sais. J’ai été assez court compare à mon précédent post. Mais c’est que je peux pas mettre de Flashback à tout les posts, sinon j’en aurai plus dans un mois. ]

Le coup de hache que j’avais donné au type qui avait un pistolet avait fait effet. Le type s’était écroulé de douleurs, criant de douleurs. Son arme était tombée à mes pieds… ainsi que le reste de son corps. Je ne pris pas le temps de voir s’il était mort, mais je savais qu’il y avait peu de chance qu’il survive à l’expérience. Des flots de sang coulaient de l’énorme plaie que je lui avais faite. D’un mouvement de la main, je fis revoler le sang qui tâchait ma hache sur le mur. Un sourire d’amusement parcouru mon visage couvert d’écailles de reptile. L’endroit commençait de plus en plus à ressembler à une scène de meurtre. Les gardes de la cité auront beaucoup de bouleau en découvrant se lieu.. Je me rappelai que le terme garde n’était plus d’actualité, et que les forces de l’ordre modernes étaient appelées des «policiers». Ce mot sonnait très étrange dans ma tête. Encore une chose à laquelle je ne m’étais pas habitué.

Je me retournais vers les deux autres. Le crie de leur compagnon semblait les avoir traumatisé. Le plus petit avec le couteau tremblait comme si on était en hiver. Vue sa carrure, il m’avait tout de suite semblé qu’il ne possédait pas beaucoup de courage. Espérons qu’il puisse au moins me divertir un peu. La bonne surprise fut de voir que même le type costaud avec la barre de fer commençait à hésiter. Ils commençaient tous les deux à comprendre qu’il s’en était pris à plus fort qu’eux. Mais il était bien trop tard pour reculer désormais. J’avais décidé de prendre plaisir du moment, et tant que le cadavre du costaud ne giserait pas au sol devant moi, je n’arrêterais pas de combattre. Le minable ne m’intéressait guère.

-Alors, qu’attendez-vous, un invitation peut-être? Leur demandai-je et leur faisant signe d’approché.

Ils se lancèrent un regard, puis se firent un signe de la tête en confirmation. Ce qui m’étonna, ce fut que le faiblard attaqua en premier. Il chargea couteau contre moi, sans aucune tactique. Son manque d’expérience était évident, et il ne semblait pas savoir comment réagir à un ennemi tel que moi. Il me porta un coup de couteau, tentant tan bien que mal de me blesser. Mais sa lame vint se cogner sur mes écailles. Son arme était aussi faible que son propriétaire. Il me regarda, espérant qu’il m’avait blessé. Mais je détruisis ses espoirs d’un simple rire moqueur, son visage exprimant l’effroi. Il devait se dire «mais il est pas humain ce type» ou un autre truc du genre. Il n’y avait pas à dire, ce type était pathétique.

Le second type était bien plus dangereux à mes yeux. Il regarda la scène de son pathétique compagnon se ridiculiser. Puis, il passa à l’attaque. Il comprit que pour me faire mal, il fallait me frapper fort, très fort. Je le vis saisir sa barre de fer de ses deux mains, les muscles gonflés. Il pris son élan pendant que je riais de l’autre. Il tenta de m’attaquer par derrière, mais je fis vite volteface, lui enlevant cet avantage. Il décida alors de profiter de l’allonge de son arme pour me frapper au cou. Mais je vis le coup arriver. Je fis in extremis une maladroite roulade vers l’avant. C’est dans des moments comme ceux-là que j’aurais souhaité ne pas avoir cette cotte de maille si encombrante. Mais il était un peu tard pour cela. Mon esquive, aussi mal faite soit-elle, avait quand même réussit. Résultat, j’étais à portée du type à la barre de fer. Je pris ma hache de mes deux mains et frappai au niveau du ventre.


ACTIONS

Spoiler:

Le premier type évita si facilement ma hache que je me demandais s'il n'avait pas prévu ce coup depuis le début. Le type avec la barre de fer était un pro, ça se voyait. Cela faisait un bon moment que je n'avais pas affronté un type aussi doué. Mais bon, des types, j'en ai pas vraiment affrontés souvent ces derniers temps. Ce combat me rendait heureux, car je commençais justement à me dire que j'étais rouillé. Je me perdis dans mes pensées pendant quelques secondes. Mais ces quelques secondes furent de trop. Pendant que j'attaquais l'autre type, le merdique s'était déplacé sans que je m'en rende compte.Il prit le pistolet de son confrère inconscient et me tira dans le dos.

L'attaque fut terrible, je ne m'étais vraiment pas attendu à cette manoeuvre de sa part. La balle vint alors se loger dans mon épaule. Peut-être pas profondément, mais quand même. Je poussai un cri de douleur, même si pour les deux lambdas, ça devait plutôt ressembler à un cri reptilien. La balle faisait énormément mal. Je dû me forcer pour éviter la balle. Je sentais mon souffle s'accélérer. Étais-je en train de mourir? Bien sûr que non. La balle avait beau m'avoir pénétré, elle n'avait pas pour autant touché un point vital. Je devais me ressaisir. Mes ennemis étaient en train de prendre l'avantage. Et ça, je ne pouvais pas le supporter. Si je perdais ici, ça serais une insulte envers toute ma vie.

Le plus musclé en profita pour réattaquer. Cette fois, il me visait la tête. S'il me touchait, ça leur donnerais une trop graande ouverture.Il espérait m'assommer et ensuite pouvoir me battre à mort et me voler tout ce que je possédait. Ma hache ne me quitterait pas, même dans la mort. J'avais juré que cette hache me suivrait dans la tombe. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il croyait avoir gagné, il avait tort. D'un élan, je me jetai sur le côté, évitant son coup de justesse. Mais l'esquive me fit un mal de chien à cause de cette foutu balle dans mon épaule. Arrivé derrière le type à la barre de fer, je crois que le type au flingue ne pouvais pas me toucher sans faire mal à son pote. Je fit rappidement et portai un coup de hache dans le dos du type qui me faisait dos.
ACTIONS

Spoiler:

Edit: Dsl, je m'étais trompé. C,est correct?

[Ouais,même si je me dois de me plier à ton jugement, il y a un truc que je dois te dire. Et je sais que je suis pas le seul à le penser, on en a discuté sur la chat box. Tous les ennemis que tu nous mets sont trop intelligents et abusifs! Je prend mon combat par exemple. Le type qui a pris le gun et qui me tir dans le dos, c'est quoi ça? Un type dans son genre prendrais probablement la fuite en voyant que son couteau ne me fait rien! Et l'autre type, aussi. C'est vrai que c'est le plus fort des 3, mais c'est pas une raison pour faire qu'il m'attaque en frappe localisé tout le temps! Un loubard dans son genre devrait plutôt donner des coups moins précis, car c'est juste une brute de rue après tout! Et en plus, tu sais que je ne peux pas attaquer si je suis assomé, mais tu t'acharne quand même avec tes frappes localisés! Je sais qu'un combat ça doit pas forcément être toujours facile, mais tout dépend de l'adversaire! Est-ce que Spider-Man a de la difficulté à attrapé quelques petits criminels? Non, je crois pas! Faudrait vraiment que t'apprenne à doser la puissance et à établir des tactique plus crédible, parce que les actuelles on failli me faire lacher le forum...]

Le loubard devant moi esquiva facilement ma hache. Mais c'est quoi ce type? Comment il faisait pour voir venir toute mes attaques? Ça n'avait aucun sens. Mais bon, ses coups étaient cependant des plus visibles, alors il me fut facile d'esquiver. Mais je me pris les balles de l'autre derrière, avec le fusil. Bordel que ça faisait mal! Pour une merde, il était vraiment précis dans cette situation désespéré! Les balles que j'avais reçu me faisaient souffrir! Comment faire pour tous les avoir? COmment? Finalement, une idée me vint. Mon souffle! Mais bien sûr! Je me rappelle encore le jour où je l'ai utilisé...

Catherine était derrière moi. Elle criait. Les soldats nous encerclaient, et je ne pouvais pas tous les repousser à coup de hache. C'en était fini. Tout était fini. Je baissais les bras. Les soldats allaient nous tuer parce qu'on était différents. Parce que notre amour était réel. Mais c'est alors que je sentis quelque chose remonter ma gorge. J'ouvris la bouche c'est alors qu'un jet de flamme sortit de ma bouche. Les soldats en premières lignes furent tous touchés. Bien qu'ils semblaient pouvoir encore se battre, ils souffraient, c'était évident. Mais qu'est-ce que je venais de faire là? Encore une capacité cachée de mon sang de dragon?

Je gonfflais mes poumons tout en restant devant les deux types. Ils ne semblaient pas comprendre ce qui allait se passer. Je remarquait qu'il était à une assez bonne distance pour que je les touche stous les deux. J'expirais alors un jet de flammes sur eux.

Bilan

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