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Deathstroke
Deathstroke
Renommée : 21

[Mission de Rang 1] L'hameçon dans la bouche (Part 1) Empty [Mission de Rang 1] L'hameçon dans la bouche (Part 1)

Lun 12 Aoû - 6:48
Quel sentiment plus agréable que de marcher dans la rue et passer devant des tas de gens qui vous connaissent, qui vous cherchent, ou qui vous craignent... mais qui ne savent pas qui vous êtes ? C'est sans aucun doute ce que ressentait Slade Wilson en marchant ce soir là à tête découverte.
C'était rare qu'il sorte de jour, d'autant plus rare qu'il sorte sans son costume et son attirail. Et pourtant ce soir, il n'était pas Deathstroke l'assassin, mais un simple passant se baladant en costard des plus conventionnels.
Personne n'aurait pu s'en douter; et si bon nombre d'entre eux dévisageaient le mercenaire, ce n'était pas la marque d'une suspicion, mais une preuve de leur appréhension du différent. Ici en l'occurrence, l'oeil manquant de Slade. A lui seul, il symbole tout ce qu'est devenu le tueur : une moitié meurtrie d'une manière irréversible, dissimulé derrière un masque.
Alors que le dégout de ces gens faibles et ignorants venait à la pensée de l'assassin, il s'approchait à bonne allure d'un ensemble de bâtiments volumineux et fortement bien éclairé de l'extérieur: le complexe sportif de Knightdome.
En arrivant devant les grilles d'un des bâtiments, Slade perçu un fond sonore mêlant les cris de supporters aux couinements des chaussures de sport sur un parquet stratifié, qui signalait qu'un match de basket-ball était en cour. S'il avait commencé à 20h00, il était déjà bien entamé !

Quelques instants plus tard, et les barrières de sécurité dépassées, le bruit se faisait bien plus intense. On distinguait à présent les encouragements de la foule supportrice. Slade avança dans un couloir qui longeait le terrain et s'arrêta au milieu de celui-ci face à une porte-double donnant sur la grande pièce. Il l'ouvrit et entra. A l'intérieur c'était l'euphorie ; les jaune et noir de Gotham menaient 56 à 17 au milieu du troisième quart-temps, de quoi faire douter Salt Lake City. Attaque, contre attaque, paniers à trois points et un dunk majestueux de...

Une vingtaine de minutes plus tard, le match était fini, Gotham emportant la victoire à domicile et la salle se vidant de ses spectateurs. Fouillant dans l'une de ses poches intérieur, Slade sortit son masque de Deathstroke et le revêtit avant que tout le monde eu quitté la pièce. À une vingtaine de place sur la droite et quelques rangs plus bas se trouvait une loge de verre glacé. D'où se trouvait l'assassin on ne pouvait voir que la fumée s'échappant par le dessus. Un homme corpulent en sorti, un cigare à la bouche, la démarche peiné sous les aléas du poids. Il était accompagné de deux hommes de main en costards noirs. Il avança vers le centre du terrain, alors que Deathstroke se levait de sa chaise. Arrivé sur les marquages de l'entre-deux, l'homme se retourna vers les gradins et regarda le mercenaire. Il prit la parole avec un accent balkan des plus marqués:

"Ahahaha ! Vous êtes venu Monsieur Deathstroke ! C'est une grande joie de vous rencontrer enfin en personne, sans intermédiaire vous l'avez compris. Je suis..."

Mais Deathstroke ne le laissa pas terminer sa phrase et la compléta en commençant à descendre les escaliers des gradins.

"Vous êtes Arlan Fransheri, surnommé L'albanais. Exilé des White Lion, vous avez fondé les Silver Eyes dont vous êtes le chef. Vous m'avez fait employer pour deux contrats des plus simples, que vos gorilles auraient pu remplir sans le moindre mal. Vous avez voulu que je sois suivi par vos homme de main au cour de ses deux missions: Tout d'abord vous avez envoyé ces deux gars pour m'espionner sur les docks, le bruit qu'ils ont fait sur les quais les a rapidement trahis. Ensuite, lorsque j'ai rencontrer pour la deuxième fois votre sbire, j'ai remarqué un homme au bar qui étrangement semblait être le seul à ne pas être perturbé par mon arrivée, il se trouve que cet homme était le même que l'un des deux ratés des docks. Et quand j'ai du éliminer ce Monsieur Ducker, ce même homme se trouvait dans un domicile privé, regardant discrètement à la fenêtre derrière un rideau.
J'ai donc pris le temps de réfléchir, de m'informer... je voulais savoir qui pouvait bien me faire suivre et pourquoi ? Et voyez-vous Monsieur Fransheri, je suis à peu près sur que si vous désirer me rencontrer aujourd'hui c'est pour m'expliquer que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant pour vous n'a servi qu'à une chose: me tester ! Et pourquoi me direz vous ? Il suffisait de lire le journal. Votre unique but était de mesurer ma capacité à remplir la vraie mission: assassiner votre complice récemment admis à l'hôpital pour une blessure par balle lors de son arrestation. Il devrait témoigner dans deux jours dans une affaire mettant en cause l'ensemble des dirigeants des White Lion, vous compris, si je ne m'abuse. Vous vous offrez un nouveau départ en quittant les White Lion, et il n'est pas question pour vous de vous faire enterrer par un traire pour des affaires passées. Alors Monsieur L'albanais, es-ce que vous souhaitez me proposer un nouveau contrat ?"

Alors qu'il terminait cette longue tirade, Deathstroke se trouvait face au maffieux qui restait immobile, le cigare se consumant seul dans sa bouche. L'albanais eut un léger sursaut, comme une reprise de conscience après un choque, qu'il marqua d'une respiration excessive suivie d'un toussotement dû à la fumée du cubain. Il sourit à l'homme masqué et répondit :

"Vous êtes un homme perspicace Monsieur Deathstroke ! Vous avez le profil que je cherche pour ce contrat; vous vous doutez bien que je ne pouvais pas lancer un inconnu sur une affaire de cette importance alors j'ai dû évaluer vos chances de réussir moi-même et fort heureusement, la réputation qui vous précède est tout à fait digne de vous représenter ! Vous direz adieu à Dardan de ma part !"

L'un des gardes amena une enveloppe et la donna à l'assassin.

"J'espère que nous sommes d'accord ?"

Il tendit alors sa main grasse et suintante vers le mercenaire, celui-ci s'en saisit.

"C'est d'accord !"



Et rapprocha son visage dissimulé de l'oreille du caïd:

"Mais prenez garde à ne plus jamais jouer double jeu avec moi Monsieur Fransheri. Plus jamais !"

Il s'éloigna du terrain et quitta le complexe sportif pour rejoindre son antre de Old Gotham.
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